mercredi, avril 29, 2009

NOIX DE COCO DIVINES

5 commentaires:

  1. Michel Fafard5/01/2009 12:08 AM

    Si cela les amusent de se faire casser des noix de coco sur la tête pour se faire pardonner leurs péchés, et bien, qu'ils ne viennent pas se plaindre d'avoir mal à la tête ou d'avoir une sérieuse migraine. De toute façon, les croyants ne se sont pas rendus compte que les noix avaient été évidées.

    À moins que tout cela n'ai été qu'un gag!

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  2. C'est intentionnel de faire un billet sur les noix de coco divines juste après celui qui se nomme "la vraie dureté du mental"??

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  3. @ Matlak: ben non...

    Ça ne fait peut-être rire que moi, notez bien.

    Normand

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  4. Honnêtement, j'ai bien ri.....

    Difficile, à l'écrit, de voir le sourire en coin que j'avais en vous posant la question...

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  5. Un autre anonyme5/01/2009 2:03 PM

    Bonjour,

    D'abord, procédons par ordre : je suis un athée convaincu et fier de l'être. Voilà, c'est dit. Cependant, une telle vidéo ne me fait pas, moi, rire du tout, et provoque même chez moi un certain malaise. Elle me semble impliquer que nous, Occidentaux, serions exempts de ce genre de clowneries. Alors que nos propres pratiques religieuses (pour celles/ceux qui en ont) sont généralement encore plus grotesques, et souvent encore plus dangereuses idéologiquement, que ce genre de carnaval (je pense aux dernières déclarations sur le préservatif d'un dénommé Joseph Ratzinger, que tout le monde semble trouver normal d'appeler pompeusement "Benoît XVI", comme on disait autrefois "Louis XIV"). A quand une vidéo sur la messe en latin ? Et d'ailleurs, déclencherait-elle seulement une même hilarité ? On lui trouverait même plutôt un certain charme esthétique désuet, comme votre cher Brassens dans sa chanson "Tempête dans un bénitier".

    Sur la banalisation esthétisante des pratiques religieuses chrétiennes, voir le lien suivant :

    http://www.asso-chc.net/article.php3?id_article=594

    "Tempête dans un bénitier" :

    Tempête dans un bénitier
    Le souverain pontife avecque
    Les évêques, les archevêques
    Nous font un satané chantier

    Ils ne savent pas ce qu'ils perdent
    Tous ces fichus calotins
    Sans le latin, sans le latin
    La messe nous emmerde
    A la fête liturgique
    Plus de grand's pompes, soudain
    Sans le latin, sans le latin
    Plus de mystère magique
    Le rite qui nous envoûte
    S'avère alors anodin
    Sans le latin, sans le latin
    Et les fidèl's s'en foutent
    O très Sainte Marie mèr' de
    Dieu, dites à ces putains
    De moines qu'ils nous emmerdent
    Sans le latin
    Je ne suis pas le seul, morbleu
    Depuis que ces règles sévissent
    A ne plus me rendre à l'office
    Dominical que quand il pleut

    Il ne savent pas ce qu'ils perdent
    Tous ces fichus calotins
    Sans le latin, sans le latin
    La messe nous emmerde
    En renonçant à l'occulte
    Faudra qu'ils fassent tintin
    Sans le latin, sans le latin
    Pour le denier du culte
    A la saison printanière
    Suisse, bedeau, sacristain
    Sans le latin, sans le latin
    F'ront l'églis' buissonnière
    O très Sainte Marie mèr' de
    Dieu, dites à ces putains
    De moines qu'ils nous emmerdent
    Sans le latin.

    Ces oiseaux sont des enragés
    Ces corbeaux qui scient, rognent, tranchent
    La saine et bonne vieille branche
    De la croix où ils sont perchés

    Ils ne savent pas ce qu'ils perdent
    Tous ces fichus calotins
    Sans le latin, sans le latin
    La messe nous emmerde
    Le vin du sacré calice
    Se change en eau de boudin
    Sans le latin, sans le latin
    Et ses vertus faiblissent
    A Lourdes, Sète ou bien Parme
    Comme à Quimper Corentin
    Le presbytère sans le latin
    A perdu de son charme
    O très Sainte Marie mèr' de
    Dieu, dites à ces putains
    De moines qu'ils nous emmerdent
    Sans le latin

    Brassens aurait mieux fait de rester couché le jour où il a écrit cette chanson, ne serait-ce que par respect envers les dizaines de milliers de personnes que l'église catholique a envoyé au bûcher dans sa (trop) longue histoire.

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