Je travaille sur l'édition des écrits de Chomksy sur l'université et l'entretien qu'il m'a accordé.
Durant celui-ci, Chomsky, qui est au MIT, et donc sans doute une des plus prestigieuses universités consacrées aux sciences au monde, me raconte un histoire étonnante, même si on en a vu d'autres.
Le fait rapporté l'est durant un passage où nous discutions de la commercialisation et de la corporatisation, si je peux dire, de la recherche universitaire.
Voici: lors de son examen, un étudiant du MIT aurait récemment écrit qu'il connaissait une réponse à une question, mais ne pouvait la donner étant donné le contrat qu'il avait signé avec le laboratoire où il travaille pour une entreprise et qui exige son silence.
Avez-vous d'autres exemples?
Fascinant. Je travaille sur la dimension éthique de la valorisation commerciale de la recherche universitaire:
RépondreSupprimerhttp://www.fqrsc.gouv.qc.ca/upload/editeur/resume_Bernatchez.pdf
J'y consacre un article dans le prochain numéro de la revue Éthique publique, et si j'avais connu cet exemple, je l'aurais très certainement cité. Environ 25% des étudiants boursiers en milieu de pratique doivent composer avec des restrictions quant à la publication de leurs travaux.
@Jean: Intéressant projet. Vous aimerez sas doute ce que raconte Chomsky.
RépondreSupprimerNormand
J'ai cinq bons exemples, mais je ne peux les dévoiler pour des raisons de droit d'auteur.
RépondreSupprimerSi l'étudiant ne peut répondre pour des raisons contractuelles, il ne peut satisfaire aux exigences de l'université. Donc l'étudiant coule son examen.
RépondreSupprimer@É: Super. J'adore.
RépondreSupprimerN.
@Moukmouk: Ça me fait penser que je ne sais pas comment ça s'est fini.
RépondreSupprimerN.
Ça montre sans doute les limites du rapport université/entreprise que l'on veut tant nous vendre.
RépondreSupprimerJe serais intrigué à savoir quelle est la question. En même temps, ça dépend de la pratique des universités (je ne connais pas tout à fait le protocole entourant les examens de synthèse - car je suppose que c'est ce dont il est question). La question qui lui était posée avait-elle une "réponse" qui existait au préalable à ses propres expérimentations; autrement dit, ne pouvait-il pas répondre avec des éléments qui appartiennent déjà au domaine public?
RépondreSupprimerJe sais qu'on peut pour ce genre de raison demander à ce que notre thèse/mémoire ne soit pas public pendant un certain laps de temps, quelque chose comme un an ou deux. L'équivalent existe-t-il pour les examens de ce genre?
il ne savait peut être pas répondre à la question ???
RépondreSupprimerJe dis ça surtout pour me rassurer