tag:blogger.com,1999:blog-8513666718595422832.post5692566358973027510..comments2023-12-18T01:16:54.144-05:00Comments on Normand Baillargeon: CHAPITRE VII: LA PHILOSOPHIE POLITIQUE, 1Normand Baillargeonhttp://www.blogger.com/profile/15591515802287359965noreply@blogger.comBlogger2125tag:blogger.com,1999:blog-8513666718595422832.post-57740810116754806522009-12-20T02:54:24.909-05:002009-12-20T02:54:24.909-05:00(suite du billet précédent)
Comme le dit Jean Bri...(suite du billet précédent)<br /><br />Comme le dit Jean Bricmont, "la violence révolutionnaire (...) est, dans tous les cas - ce serait facile à démontrer - une réponse à une violence contre-révolutionnaire antérieure. Une violence des classes dominantes, des colons, des impérialistes." ("Impérialisme humanitaire", p. 268)<br /><br />C'est ce que ne comprennent apparemment pas des gens comme Burke et Russell.<br /><br />JJKJean-Joël Kauffmannnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-8513666718595422832.post-23200618495607316062009-12-20T02:49:03.670-05:002009-12-20T02:49:03.670-05:00Bonjour,
Merci pour ce formidable exercice de vul...Bonjour,<br /><br />Merci pour ce formidable exercice de vulgarisation.<br /><br />Beaucoup d'idées me viennent à l'esprit, mais j'en tairai la plupart, n'ayant pas les compétences requises pour pouvoir défendre ces idées d'une manière argumentée et intellectuellement honnête.<br /><br />Juste quelques remarques en passant :<br /><br />1°/ Je connaissais l'argument selon lequel les idées de Rousseau auraient été la matrice du totalitarisme moderne. J'ai toujours trouvé cet argument d'une mauvaise foi et d'une bêtise tellement insondables que je préférais ne pas y prêter attention. Si j'en crois ce qui écrit ici, cet argument serait dû à Bertrand Russell ! Si c'est vrai, cela montre que même des personnes aussi intelligentes et bien intentionnées que Russell peuvent proférer des âneries sans nom, et c'est un rappel salutaire sur les limites de l'intelligence humaine, même de la part de personnages aussi exceptionnels que Russell.<br /><br />2°/ La distinction qu'Isaiah Berlin effectue entre les "libertés positives" et les "libertés négatives" me semble un exemple achevé de sophisme intellectuel.<br /><br />3°/ Plus largement, à propos de la Révolution Française. Il est vrai que des personnages comme Robespierre et que des épisodes comme la Terreur ne peuvent qu'inspirer de la révulsion à toute personne décente. Mais l'erreur fondamentale que commet Burke, et qui sera reprise par tous les critiques de la Révolution Française, c'est de la considérer comme un processus purement endogène, et d'oublier que la France a dû, dès le début de la Révolution, se battre contre le reste de l'Europe coalisée contre elle, dans une lutte sans merci qui n'a finalement cessé qu'en 1815 lors de la défaite finale de Napoléon à Waterloo et le rétablissement de la monarchie. Cela a pu expliquer, sans les justifier, certains comportements de nature clairement totalitaires.Jean-Joël Kauffmannnoreply@blogger.com